Du 25 novembre au 10 décembre, le projet DARNA s’engage dans la campagne internationale annuelle des 16 jours d’activisme !
Qu’est-ce que c’est les 16 jours d’activisme ?
C’est un appel à l’action et un rappel que la violence contre les femmes et les filles est la violation des droits de l’homme la plus répandue dans le monde. Cette année, le thème se concentre sur la prévention des violences à l’égard des femmes et des filles.
La mission du projet DARNA, cofinancé par l’Union européenne, est de prévenir les violences faites aux femmes en déconstruisant les stéréotypes de genre dans les différents espaces privés, professionnels, etc.
Le projet « DARNA » est cofinancé par : Union européenne au Maroc et réalisé par CEFA Maroc en partenariat avec Quartiers du Monde, RODPAL-AlHoceima, FLDF Larache فدرالية رابطة حقوق النساء العرائش, Association Annahda Figuig- جمعية النهضة, FDLF Draa Tafilalt, Association Oujda Ain Ghazal Oujda
Discriminations basées sur le genre
Discrimination basée sur le genre : l’article premier de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes – CEDAW/CEDEF définit la discrimination de genre comme : « … Toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine.»
Les stéréotypes sexistes
Les stéréotypes sexistes sont des croyances socialement construites sur les femmes et les hommes. Ces constructions sont faites à travers des dictons, chansons, proverbes diffusés et influencés par les médias, la religion, la culture, les habitudes, l’éducation, etc. Les stéréotypes sexistes se trouvent dans le langage de tous les jours. Un stéréotype sexiste est une opinion toute faite, réduisant les singularités des individu-e-s. Ces stéréotypes peuvent être des formules banales ou bien une opinion simplificatrice qui porte souvent un jugement de valeur. Un élément constituant des stéréotypes sexistes est la fonction péjorative par laquelle ils dévalorisent la personne ou le sujet auquel ils font référence.
La division sexuelle du travail
La division sexuelle du travail est la répartition des activités selon le sexe masculin ou le sexe féminin. Cette répartition est caractérisée par son lieu d’exécution, par exemple l’espace public et l’espace privé, par la rémunération ou la non-rémunération, par le manque de protection sociale et, principalement, par la non-reconnaissance sociale et la dévalorisation des personnes qui réalisent les tâches domestiques relevant de l’espace privé. Par exemple, si un homme s’occupe de ses enfants ou il participe aux tâches domestiques, la réaction sociale ne serait pas la même que pour une femme. En somme, la division sexuelle du travail participe à la création d’une hiérarchie entre les hommes et les femmes et d’un rapport de pouvoir fondés sur le sexe. Par ailleurs, cette division du travail produit des effets négatifs aussi chez les hommes. À titre d’exemple, si l’on compare les relations de la mère avec ses enfants avec celles du père, il y aura rarement une relation affective aussi développée. En effet, les hommes sont souvent perçu comme figure d’autorité au sein de la famille.
La division sexuelle du travail se caractérise par l’assignation prioritaire des hommes dans la sphère productive et des femmes dans la sphère reproductive, et, simultanément, l’attrait des hommes pour les rôles ayant une forte valeur sociale ajoutée (politique, religieux, militaire).…)
Les stéréotypes
Un stéréotype est une opinion toute faite, réduisant les singularités des hommes et des femmes. Les stéréotypes peuvent être des formules banales ou bien une opinion simplificatrice, dépourvue d’originalité et qui porte souvent un jugement de valeur. Un élément constituant des stéréotypes est la fonction péjorative, à cause de laquelle un stéréotype dévalorise l’objet et le sujet à qui il fait référence. Il existe plusieurs sortes de stéréotypes parmi lesquels se trouvent : les stéréotypes de race, d’orientation sexuelle, de genre, de classe sociale, d’âge, d’appartenance ethnique, culturelle, religieuse et géographique.
Le patriarcat
Le patriarcat est une organisation politique, idéologique et juridique de la société, dont le paradigme est l’homme (l’être humain de genre masculin). Le système patriarcal se base sur le sexisme et s’exprime quotidiennement à travers le “machisme”. Idéologiquement, dans le patriarcat s’établit comme “naturelle” la valorisation inégale des hommes en relation avec les femmes, car à partir de la différenciation bio-sexuelle de l’espèce est octroyée la supériorité aux premiers et l’infériorité aux secondes.
La socialisation
La socialisation est un processus de transmission de normes et de valeurs, de représentations et de pratiques par lequel l’individu acquiert différentes dimensions de ses identités sociales, tout au long de sa vie, par le biais de la famille, l’école, le travail, les institutions ou encore par les médias qui sont tous des espaces et des mécanismes de socialisation.